Voix de Traverses n° 54

L’édito

À l’heure où vous recevrez ce numéro nous viendrons de fêter nos 40 ans et serons sur le point de tenir notre quarantième assemblée générale le 24 mai prochain.
Que d’événements ce printemps ! Et quelle chance d’avoir pu traverser toutes ces années malgré les
vicissitudes des financements, les incertitudes de la législation et de l’hébergement ! Nous avons à la fin de l’année dernière, failli devoir mettre la clé sous la porte, et ce n’était malheureusement pas la première fois, mais le soutien de centaines d’anciens et de nouveaux donateurs, ainsi que de l’UEPAL, nous a permis de passer ce mauvais cap, que tous en soient très chaleureusement remerciés. Mention particulière doit aussi être faite à la Ville de Strasbourg qui nous épaule depuis si longtemps,
Nous pouvons légitimement être fiers de cette longévité, de cette capacité d’adaptation, et de tout le travail effectué au long de cette période. Et nous devons être reconnaissants à tous ceux qui ont permis ce miracle.
Pour commencer, une mention particulière à nos salariés, qui ont tenu le cap contre vents et marées sans s’énerver et en préservant ce sens de l’accueil, cette bienveillance, cette patience face à toutes les sollicitations. Ils sont grandement responsables de ce que les bénévoles et les salariés plus récents ne manquent pas pour soutenir nos actions, appréciant l’ambiance de travail qui règne à CASAS.
La poésie n’y est pas pour rien, aussi surprenant que cela puisse paraître, et elle aide à colorer le quotidien, à mettre des mots sur les épreuves, comme le rapportent les chansons tchétchènes de ce numéro. Mais il y a eu aussi la soirée poésie du 1 er février, offerte par les « Hauts Parleurs », de talentueux étudiants qui, devant une nombreuse assemblée, ont parlé de l’exil. Des extraits de leurs textes sont présentés ici. Ou le spectacle pour enfants « la nuit dort au fond de ma poche » joué à CASAS le 20 mars.

CASAS - Voix de traverses n° 54