CASAS - Voix de traverses n° 56

Le droit d’asile est-il une chance ?

…une chance ?… Quelle question saugrenue me direz-vous certainement concernant ce qui est en réalité un droit ancien et fondamental !
Lectrices et lecteurs assidus ou occasionnels de Voix de Traverses vous êtes d’ailleurs certainement convaincus que, face aux vicissitudes traversées par un trop grand nombre de personnes condamnées à fuir leur patrie à cause des maltraitances subies, l’asile, par ailleurs garanti par les conventions et traités internationaux, est de toute façon le minimum qu’on leur doit.
Malheureusement cette opinion ne semble plus partagée par nombre de nos compatriotes et de nos dirigeants (en France et plus largement en Europe, sans parler de l’autre rive de l’Atlantique !) qui préfèrent voir dans tout « étranger », y compris les bénéficiaires du droit d’asile, des dangers potentiels, venus « chez nous » dans l’unique but de « profiter » de notre système de
protection sociale. Ces mêmes dirigeants par contre semblent de plus en plus aveuglés par les performances de « l’Intelligence » Artificielle (je mets des guillemets car je me refuse à considérer comme intelligente une machine aussi performante soit-elle !). « IA » dont on nous rabâche les oreilles à longueur de journée et qui serait la solution ultime pour assister (ou même remplacer pour certains) l’être humain dans ses prises de décision. Alors, au départ juste pour m’amuser, j’ai posé la question en titre de cet éditorial à la version française de ChatGPT : « Le droit d’asile est-il une chance ? »
Quelle ne fut pas ma surprise d’obtenir la réponse suivante : « Le droit d’asile peut effectivement être
considéré comme une chance, tant pour les personnes qui fuient des situations de danger que pour les sociétés qui les accueillent. Pour les demandeurs d’asile, cela représente une opportunité de trouver refuge et de reconstruire leur vie dans un environnement plus sûr, loin des persécutions, des conflits ou des violations des droits humains.
D’un autre côté, pour les pays d’accueil, l’intégration de personnes ayant vécu des expériences difficiles peut enrichir la société sur le plan culturel, économique et social. Cela favorise la diversité et
peut également apporter de nouvelles perspectives et compétences.
Cependant, il est important de reconnaître que le processus d’asile peut être complexe et parfois difficile, tant pour les demandeurs que pour les pays qui les accueillent. En somme, le droit d’asile est une chance, mais il nécessite un engagement mutuel pour en tirer le meilleur parti. »
Loin de moi l’idée d’en déduire que la machine est plus raisonnable ou plus intelligente que les dirigeants auxquels je faisais allusion précédemment (j’espère bien que non !). Par contre, sachant comment fonctionnent les algorithmes des outils d’IA (qui ne font que synthétiser et mettre en forme les millions d’informations dont on les a nourris), j’en arrive à la conclusion que l’ensemble des données disponibles dans la littérature (publications scientifiques, articles de journaux, sondages d’opinion, etc.) conduit logiquement à un positionnement nettement plus ouvert que celui que nombre de nos politiques actuels veulent à tout prix instiller dans l’opinion.
Si seulement ces dirigeants avaient l’intelligence (sans artifice !) d’accepter cet état de fait et de faire leur l’analyse si bien résumée par la machine.

Lisez l’intégralité :

CASAS - Voix de traverses n° 56 - impression

Tri périodique

- 2025 juin - 2024 décembre mai - 2023 novembre mai janvier - 2022 juin - 2021 décembre juin - 2020 décembre mai janvier - 2019 mai - 2018 novembre mai - 2017 décembre mai - 2016 décembre mai - 2015 décembre octobre - 2014 décembre mars - 2013 juin - 2012 décembre mars - 2011 septembre juin - 2010 décembre septembre mars - 2009 octobre - 2008 décembre mai février - 2007 octobre mars - 2006 décembre - 2005 décembre - 2004 octobre - 2003 juillet - 2002 octobre mai - 2001 octobre janvier - 2000 juin février - 1999 juillet - 1998 novembre juillet mars - 1997 juin mars - 1996 décembre juin mars -